26 março 2010

new york, i love you




Com realização vários realizadores, in memoriam de Anthony Minghella, New York, I love you é uma manta de retalhos ou um conjunto de frames aparentemente aleatórios cujo fio condutor é a cidade americana e as relações que aí se estabelecem entre homens e mulheres.

Reunindo vários actores (Robin Wright Penn, Natalie Portman, Ethan Hawk, Bradley Cooper, Shia LaBoeuf, Andy Garcia, Orlando Bloom, Racel Blison, e muitos outros) o filme-documentário sobre as relações humanas problemáticas na Big Apple apresenta-se como um home made movie retratando uma jovem estrangeira que passeia pela cidade munida da sua câmara vídeo e que vai captando o desenrolar das vidas comuns. No fim, essa mesma vida desvela-se sobre uma qualquer clarabóia de um dos arranha-ceús nova iorquino, perante o olhar distraído de duas estrangeiras desconhecidas que se encontram nos dois pontos distintos da realização: captação e protagonismo.





15 março 2010

The Moon and the Sky




I was the one
I who could
Pull in all the stars above
Lay them on your feet
And I gave you my love
You are the one that got me started
You could have let me
Love anyone but i only wanted you
So why did you make me cry
Why didn't you come get me one last time
You'll always know the reason why
We could have had the moon and the sky
You'll always know the reason why this love
Reason why this love
Ain't gonna let you go
You lay me down and left me for the lions
A long, long time ago
You left me there dying
But you'll never let me go
You'll always know the reason why
We could have had the moon and the sky
You'll always know the reason why this love
Reason why this love
Ain't gonna let you go
You'll always know the reason why
The song you heard
Will stay on your mind
It ain't gonna let you go, no
'cos you were the moon
And I the endless sky
You'll always know the reason why
We could have had the moon and the sky
You'll always know the reason why this love
Reason why this love
Ain't gonna let you go
Ain't gonna let you go
You had the keys to the car
You had every star
Every one of them twinkling
Baby what were you thinking
We had the moon and the sky above
And I gave you my love



[Sade está de volta... e que regresso! Soldier of Love recorda-me em cada acorde o porquê de apreciar esta cantautora de origem nigeriana. O single de avanço que dá nome ao álbum assume um pendor marcial, uma sonoridade dançável algo distinta do soul do último álbum Lovers Rock (2000). Sade esteve retirada durante largos anos, porque não tinha nada a dizer e regressa com um álbum eclético, mas consistente onde destaco o (obviamente) melancólico e dramático The Moon and the Sky]

13 março 2010

Teri Moise




Oublie tes erreurs et tes peurs
Je les efface
Et chaque faux pas que tu feras
Je tomberai à ta place
Mon seul plaisir sera de t'offrir une vie idéale
Sans peine et sans mal

{Refrain:}
J'ai découvert qui je suis
Tout a changé le jour où je t'ai donné la vie
Et si jamais le monde t'es trop cruel
Je serai là toujours pour toi

Que tous tes amours soient sûrs
Tes amis sincères
Pour toi un domaine
Où la haine est la seule étrangère

Je ferai un monde où tout ira bien
Tu seras jamais seul tu manqueras de rien

{Refrain}

Je voudrais pouvoir tout savoir
Pour te donner une vision plus claire
De ce mystère que l'on appelle la vie

Mon seul désir sera de t'offrir une vie idéale
Sans peine et sans mal


[de uma mãe para um filho... e porque não de um ser humano para outro? quantas vezes damos a vida a alguém apenas com um sorriso?]


Filha de pais haitianos, Teri Moise trocou os Estados Unidos pela França, para estudar literatura na Sorbonne. Infelizmente e apesar do sucesso dos álbuns franceses homónimos de 1996 e 1998, Teri Moise refugiou-se no anonimato e nunca mais lançou nenhum trabalho :(

Outros sucessos:

Les poèmes de Michelle

Fais semblant
Les Pages

09 março 2010

Almost Alice - Tim Burton in Wonderland



Sonhador? Louco? Genial?

Tim Burton
Johnny Depp
Helena Bohnam Carter



Não faço a mínima ideia. A sabedoria popular diz que de génio e de louco todos temos um pouco. Mozart era sociopata e Fernando Pessoa esquizofrénico.

Consta que Tim Burton encerra em si todos os mistérios da loucura, anti-socialidade e eu acrescento: e da genialidade. Já era o meu realizador favorito. Aquele que me faz comprar DVD's e numa noite chuvosa me tira de casa para quebrar o jejum de «ida ao cinema» com mais de 2 anos.

Tim Burton consegue dar vida a Lewis Carrol, retirando-lhe o cenário sombrio de Londres e pintando-o das cores das maravilhas que o 3D reforça magistralmente. Não deixa nada ao acaso, inventa cenários onde tudo encaixa, onde a existência humana é apresentada como um simples artefacto imperfeito e diversificado, caso contrário: Off with their heads!

Os impossíveis tornam-se realidade, o abjecto beleza, o incomum a loucura que afinal torna as pessoas melhores. Vou dizer-vos um segredo: precisamos todos de enlouquecer, para nos tornarmos melhores!





Com as interpretações loucas de: Helen Bohnam Carter (Red Queen), Johnny Depp (Mad Hatter), Mia Wasikowska (Alice - a Sophie de in Treatment), Anne Hathaway (White Queen - ninguém é tão zen!).

um guarda roupa fabuloso, um inglês reinventado e claro: cenários e adereços deslumbrantes!

07 março 2010

Fishing for souls


Adriaen Pietersz van de Venne @ Rijksmuseum Amsterdam


Não é uma obra prima, passa despercebido se não formos com vontade de ver tudo. Não está devidamente iluminado, mas... para mim uma das obras mais significativas presentes no Rijksmuseum em Amsterdão. Sim ao lado dos Rembrants que merecem todo o destaque e do Vermeer.

Pintor holandês do século XVII, van de Venne deixou 2 obras significativas: Fishing for souls onde critica amargamente católicos e protestante durante a revolução holandesa, e Altogheter too stupid! (Musée des Beaux-Arts de Lille), onde retrata a estupidez humana quando acredita em milagres.

06 março 2010

Victor HUGO (1802-1885)





Amour secret

Ô toi d'où me vient ma pensée,
Sois fière devant le Seigneur !
Relève ta tête abaissée,
Ô toi d'où me vient mon bonheur !

Quand je traverse cette lieue
Qui nous sépare, au sein des nuits,
Ta patrie étoilée et bleue
Rayonne à mes yeux éblouis.

C'est l'heure où cent lampes en flammes
Brillent aux célestes plafonds ;
L'heure où les astres et les âmes
Échangent des regards profonds.

Je sonde alors ta destinée,
Je songe à toi, qui viens des cieux,
A toi, grande âme emprisonnée,
A toi, grand coeur mystérieux !

Noble femme, reine asservie,
Je rêve à ce sort envieux
Qui met tant d'ombre dans ta vie,
Tant de lumière dans tes yeux

Moi, je te connais tout entière
Et je te contemple à genoux ;
Mais autour de tant de lumière
Pourquoi tant d'ombre, ô sort jaloux ?

Dieu lui donna tout, hors l'aumône
Qu'il fait à tous dans sa bonté ;
Le ciel qui lui devait un trône
Lui refusa la liberté.

Oui, ton aile, que le bocage,
Que l'air joyeux réclame en vain,
Se brise aux barreaux d'une cage,
Pauvre grande âme, oiseau divin !

Bel ange, un joug te tient captive,
Cent préjugés sont ta prison,
Et ton attitude pensive,
Hélas, attriste ta maison.

Tu te sens prise par le monde
Qui t'épie, injuste et mauvais.
Dans ton amertume profonde
Souvent tu dis : si je pouvais !

Mais l'amour en secret te donne
Ce qu'il a de pur et de beau,
Et son invisible couronne,
Et son invisible flambeau !

Flambeau qui se cache à l'envie,
Qui luit, splendide et clandestin,
Et qui n'éclaire de la vie
Que l'intérieur du destin.

L'amour te donne, ô douce femme,
Ces plaisirs où rien n'est amer,
Et ces regards où toute l'âme
Apparaît dans un seul éclair,

Et le sourire, et la caresse,
L'entretien furtif et charmant,
Et la mélancolique ivresse
D'un ineffable épanchement,

Et les traits chéris d'un visage,
Ombre qu'on aime et qui vous suit,
Qu'on voit le jour dans le nuage,
Qu'on voit dans le rêve la nuit,

Et les extases solitaires,
Quand tous deux nous nous asseyons
Sous les rameaux pleins de mystères
Au fond des bois pleins de rayons ;

Purs transports que la foule ignore,
Et qui font qu'on a d'heureux jours
Tant qu'on peut espérer encore
Ce dont on se souvient toujours.

Va, sèche ton bel oeil qui pleure,
Ton sort n'est pas déshérité.
Ta part est encor la meilleure,
Ne te plains pas, ô ma beauté !

Ce qui manque est bien peu de chose
Quand on est au printemps vermeil,
Et quand on vit comme la rose
De parfums, d'ombre et de soleil.

Laisse donc, ô ma douce muse,
Sans le regretter un seul jour,
Ce que le destin te refuse
Pour ce que te donne l'amour !




Être aimé

Écoute-moi. Voici la chose nécessaire :
Être aimé. Hors de là rien n'existe, entends-tu ?
Être aimé, c'est l'honneur, le devoir, la vertu,
C'est Dieu, c'est le démon, c'est tout. J'aime, et l'on m'aime.
Cela dit, tout est dit. Pour que je sois moi-même,
Fier, content, respirant l'air libre à pleins poumons,
Il faut que j'aie une ombre et qu'elle dise : Aimons !
Il faut que de mon âme une autre âme se double,
Il faut que, si je suis absent, quelqu'un se trouble,
Et, me cherchant des yeux, murmure : Où donc est-il ?
Si personne ne dit cela, je sens l'exil,
L'anathème et l'hiver sur moi, je suis terrible,
Je suis maudit. Le grain que rejette le crible,
C'est l'homme sans foyer, sans but, épars au vent.
Ah ! celui qui n'est pas aimé, n'est pas vivant.
Quoi, nul ne vous choisit ! Quoi, rien ne vous préfère !
A quoi bon l'univers ? l'âme qu'on a, qu'en faire ?
Que faire d'un regard dont personne ne veut ?
La vie attend l'amour, le fil cherche le noeud.
Flotter au hasard ? Non ! Le frisson vous pénètre ;
L'avenir s'ouvre ainsi qu'une pâle fenêtre ;
Où mettra-t-on sa vie et son rêve ? On se croit
Orphelin ; l'azur semble ironique, on a froid ;
Quoi ! ne plaire à personne au monde ! rien n'apaise
Cette honte sinistre ; on languit, l'heure pèse,
Demain, qu'on sent venir triste, attriste aujourd'hui,
Que faire ? où fuir ? On est seul dans l'immense ennui.
Une maîtresse, c'est quelqu'un dont on est maître ;
Ayons cela. Soyons aimé, non par un être
Grand et puissant, déesse ou dieu. Ceci n'est pas
La question. Aimons ! Cela suffit. Mes pas
Cessent d'être perdus si quelqu'un les regarde.
Ah ! vil monde, passants vagues, foule hagarde,
Sombre table de jeu, caverne sans rayons !
Qu'est-ce que je viens faire à ce tripot, voyons ?
J'y bâille. Si de moi personne ne s'occupe,
Le sort est un escroc, et je suis une dupe.
J'aspire à me brûler la cervelle. Ah ! quel deuil !
Quoi rien ! pas un soupir pour vous, pas un coup d'oeil !
Que le fuseau des jours lentement se dévide !
Hélas ! comme le coeur est lourd quand il est vide !
Comment porter ce poids énorme, le néant ?
L'existence est un trou de ténèbres, béant ;
Vous vous sentez tomber dans ce gouffre. Ah ! quand Dante
Livre à l'affreuse bise implacable et grondante
Françoise échevelée, un baiser éternel
La console, et l'enfer alors devient le ciel.
Mais quoi ! je vais, je viens, j'entre, je sors, je passe,
Je meurs, sans faire rien remuer dans l'espace !
N'avoir pas un atome à soi dans l'infini !
Qu'est-ce donc que j'ai fait ? De quoi suis-je puni ?
Je ris, nul ne sourit ; je souffre, nul ne pleure.
Cette chauve-souris de son aile m'effleure,
L'indifférence, blême habitante du soir.
Être aimé ! sous ce ciel bleu - moins souvent que noir -
Je ne sais que cela qui vaille un peu la peine
De mêler son visage à la laideur humaine,
Et de vivre. Ah ! pour ceux dont le coeur bat, pour ceux
Qui sentent un regard quelconque aller vers eux,
Pour ceux-là seulement, Dieu vit, et le jour brille !
Qu'on soit aimé d'un gueux, d'un voleur, d'une fille,
D'un forçat jaune et vert sur l'épaule imprimé,
Qu'on soit aimé d'un chien, pourvu qu'on soit aimé !

14 mars 1874






[poderia seleccionar outros, ou trazer mais da rosa que todos referem. mas não conheço a obra na sua infinita grandeza. mestre francês! mais um]