26 janeiro 2008

just for you



Do I disappoint you, in just being human?
And not one of the elements, that you can light your cigar on
Why does it always have to be fire?
Why does it always have to be brimstone?
Desire
Cool this body down

Do I disappoint you, in just being lonely?
And not one of the elements that you can call your one and only
Why does it always have to be water?
Why does it always have to be holy wine?
Destruction
Of all mankind

And do I disappoint you?
Do I disappoint you in just being like you?

Tired of being the reason the road has a shoulder
And it could be argued, why they all return to the order
Why does it always have to be chaos?
Why does it always have to be wanderlust?
Sensational
I'm gonna smash your bloody skull.
'Cause, baby, no, you can't see inside
No, baby, no, you can't see my soul
Do I disappoint you?




[esta é dedicada ao «patrãozinho», ou melhor, ao Vitor. Parabéns, acabas de chegar à maioridade! e obrigada por seres exactamente como és... aquele abraço! mas só mesmo o abraço, nada de imaginar as L's... ;) ]

21 janeiro 2008

si tu ne m'aimes plus





On dirait que tu joues de ma fragilité
A me mettre à genoux puis à me relever
A me relever
Tu me prends, tu me laisses et je ne comprends rien
A ce que le manège qui tourne entre tes mains

Prends le temps qu'il faudra avant de décider
Car tu n'as pas le droit cette fois de te tromper
De te tromper
Envisage pour nous toutes les solutions
Mais il faudra qu'au bout tu dises oui ou non

Si tu ne m'aimes plus, j'te quitte
Si tu n'veux plus de moi, je pars
Moi c'est ton amour que j'habite
Si je ne compte plus, j'me barre
Si tu ne m'aimes plus, j'te quitte
Si tu n'veux plus de moi, je pars
Tu me condamnes ou tu m'acquittes
Mais tu juges pour la dernière fois

Si tu changes d'avis, ce n'est même pas la peine
Si demain c'est fini, de me dire que tu m'aimes
Que tu m'aimes
Oui je te haïrai mon amour si tu m'aimes
Je te détesterai et te quitterai quand même

[Claude Barzotti]


[reencontrei este meu amigo de infância no último álbum de originais... e bateu a saudade dos invernos nevados, do vinil «cheio de pipocas»... do franco-italiano de voz rouca, do cabelo preto... do Rital e do Dorian Gray... a infância adulta, crescida no imaginário musical de uma língua que mal se compreendia, numa melodia que se entranhava... sim, é daqui que vem este romantismo exacerbado e a crença de que ami-ami ainda existem!]

Tu es ma plus belle histoire
Je ne sait pas te raconter

16 janeiro 2008

where the lost ones go



Leave and let me go
I will think of you, I know
But carry on, carry on, and I'll stay strong

Someone else will keep you warm from now on
Someone else will keep you safe from the storm
But I'll be with you wherever you go
So you will never be alone
I'm going where the wind blows
Going where the lost ones go

I will be with you
I'm losing the love I found
Crying without a sound
Where have you gone?
I will be with you
You were my fool for love
Sent me from high above
You were the one
I will be with you
I'm going where the wind blows
Going where the lost ones go

Leave and let me go
Don't look back just let me know
You'll carry on, carry on, you must stay strong

Nothing ever looks the same in the light
Nothing ever seems to quite turn out right
But when you realize that you have been loved
You will never be alone
I'm going where the wind blows
Going where the lost ones go

Sissel Kyrkjebø & Espen Lind


[só o existir permite suportar o fim. como dizia Nicholas Cage no fim do City of Angels - I would rather have had one breath of her hair, one kiss from her mouth, one touch of her hand, than eternity without it. One.]

14 janeiro 2008

Terramoto 1755

[Gravura de Lisboa, Séc. XVII ]

[Gravura representativa do terramoto de 1755, de Lisboa, Séc. XVIII ]




POÈME SUR LE DÉSASTRE DE LISBONNE


O malheureux mortels! ô terre déplorable!
O de tous les mortels assemblage effroyable!
D’inutiles douleurs éternel entretien!
Philosophes trompés qui criez : « Tout est bien»;
Accourez, contemplez ces ruines affreuses,
Ces débris, ces lambeaux, ces cendres malheureuses,
Ces femmes, ces enfants l’un sur l’autre entassés,
Sous ces marbres rompus ces membres dispersés;
Cent mille infortunés que la terre dévore,
Qui, sanglants, déchirés, et palpitants encore,
Enterrés sous leurs toits, terminent sans secours
Dans l’horreur des tourments leurs lamentables jours!
Aux cris demi-formés de leurs voix expirantes,
Au spectacle effrayant de leurs cendres fumantes,
Direz-vous: « C’est l’effet des éternelles lois
Qui d’un Dieu libre et bon nécessitent le choix?»
Direz-vous, en voyant cet amas de victimes:
« Dieu s’est vengé, leur mort est le prix de leurs crimes?»
Quel crime, quelle faute ont commis ces enfants
Sur le sein maternel écrasés et sanglants?
Lisbonne, qui n’est plus, eut-elle plus de vices
Que Londres, que Paris, plongés dans les délices:
Lisbonne est abîmée, et l’on danse a Paris.
Tranquilles spectateurs, intrépides esprits,
De vos frères mourants contemplant les naufrages,
Vous recherchez en paix les causes des orages:
Mais du sort ennemi quand vous sentez les coups,
Devenus plus humains, vous pleurez comme nous.
Croyez-moi, quand la terre entr’ouvre ses abîmes,
Ma plainte est innocente et mes cris légitimes.
Partout environnés des cruautés du sort,
Des fureurs des méchants, des pièges de la mort,
De tous les éléments éprouvant les atteintes,
Compagnons de nos maux, permettez-nous les plaintes.
C’est l’orgueil, dites-vous, l’orgueil séditieux,
Qui prétend qu’étant mal, nous pouvions être mieux.
Allez interroger les rivages du Tage;
Fouillez dans les débris de ce sanglant ravage;
Demandez aux mourants, dans ce séjour d’effroi,
Si c’est l’orgueil qui crie: « O ciel, secourez-moi!
O ciel, ayez pitié de l’humaine misère!»
« Tout est bien, dites-vous, et tout est nécessaire.»
Quoi! l’univers entier, sans ce gouffre infernal,
Sans engloutir Lisbonne, eût-il été plus mal?
Êtes-vous assurés que la cause éternelle
Qui fait tout, qui sait tout, qui créa tout pour elle,
Ne pouvait nous jeter dans ces tristes climats
Sans former des volcans allumés sous nos pas?
Borneriez-vous ainsi la suprême puissance?
Lui défendriez-vous d’exercer sa clémence?
L’éternel artisan n’a-t-il pas dans ses mains
Des moyens infinis tout prêts pour ses desseins?
Je désire humblement, sans offenser mon maître,
Que ce gouffre enflammé de soufre et de salpêtre
Eût allumé ses feux dans le fond des déserts.
Je respecte mon Dieu, mais j’aime l’univers.
Quand l’homme ose gémir d’un fléau si terrible,
Il n’est point orgueilleux, hélas! il est sensible.
Les tristes habitants de ces bords désolés
Dans l’horreur des tourments seraient-ils consolés
Si quelqu’un leur disait: « Tombez, mourez tranquilles;
Pour le bonheur du monde on détruit vos asiles;
D’autres mains vont bâtir vos palais embrasés,
D’autres peuples naîtront dans vos murs écrasés;
Le Nord va s’enrichir de vos pertes fatales;
Tous vos maux sont un bien dans les lois générales;
Dieu vous voit du même oeil que les vils vermisseaux
Dont vous serez la proie au fond de vos tombeaux?»
A des infortunés quel horrible langage!
Cruels, à mes douleurs n’ajoutez point l’outrage.
Non, ne présentez plus à mon coeur agité
Ces immuables lois de la nécessité,
Cette chaîne des corps, des esprits, et des mondes.
O rêves des savants! ô chimères profondes!
Dieu tient en main la chaîne, et n’est point enchaîné;
Par son choix bienfaisant tout est déterminé:
Il est libre, il est juste, il n’est point implacable.
Pourquoi donc souffrons-nous sous un maître équitable?
Voilà le noeud fatal qu’il fallait délier.
Guérirez-vous nos maux en osant les nier?
Tous les peuples, tremblant sous une main divine,
Du mal que vous niez ont cherché l’origine.
Si l’éternelle loi qui meut les éléments
Fait tomber les rochers sous les efforts des vents,
Si les chênes touffus par la foudre s’embrasent,
Ils ne ressentent point les coups qui les écrasent:
Mais je vis, mais je sens, mais mon coeur opprimé
Demande des secours au Dieu qui l’a formé.
Enfants du Tout-Puissant, mais nés dans la misère,
Nous étendons les mains vers notre commun père.
Le vase, on le sait bien, ne dit point au potier:
« Pourquoi suis-je si vil, si faible et si grossier? »
Il n’a point la parole, il n’a point la pensée;
Cette urne en se formant qui tombe fracassée,
De la main du potier ne reçut point un coeur
Qui désirât les biens et sentît son malheur.
Ce malheur, dites-vous, est le bien d’un autre être.
De mon corps tout sanglant mille insectes vont naître;
Quand la mort met le comble aux maux que j’ai soufferts,
Le beau soulagement d’être mangé des vers!
Tristes calculateurs des misères humaines,
Ne me consolez point, vous aigrissez mes peines;
Et je ne vois en vous que l’effort impuissant
D’un fier infortuné qui feint d’être content.
Je ne suis du grand tout qu’une faible partie:
Oui; mais les animaux condamnés à la vie,
Tous les êtres sentants, nés sous la même loi,
Vivent dans la douleur, et meurent comme moi.
Le vautour acharné sur sa timide proie
De ses membres sanglants se repaît avec joie;
Tout semble bien pour lui: mais bientôt à son tour
Un aigle au bec tranchant dévora le vautour;
L’homme d’un plomb mortel atteint cette aigle altière:
Et l’homme aux champs de Mars couché sur la poussière,
Sanglant, percé de coups, sur un tas de mourants,
Sert d’aliment affreux aux oiseaux dévorants.
Ainsi du monde entier tous les membres gémissent:
Nés tous pour les tourments, l’un par l’autre ils périssent:
Et vous composerez dans ce chaos fatal
Des malheurs de chaque être un bonheur général!
Quel bonheur! Ô mortel et faible et misérable.
Vous criez « Tout est bien » d’une voix lamentable,
L’univers vous dément, et votre propre coeur
Cent fois de votre esprit a réfuté l’erreur.
Éléments, animaux, humains, tout est en guerre.
Il le faut avouer, le mal est sur la terre:
Son principe secret ne nous est point connu.
De l’auteur de tout bien le mal est-il venu?
Est-ce le noir Typhon, le barbare Arimane,
Dont la loi tyrannique à souffrir nous condamne?
Mon esprit n’admet point ces monstres odieux
Dont le monde en tremblant fit autrefois des dieux.
Mais comment concevoir un Dieu, la bonté même,
Qui prodigua ses biens à ses enfants qu’il aime,
Et qui versa sur eux les maux à pleines mains?
Quel oeil peut pénétrer dans ses profonds desseins?
De l’Être tout parfait le mal ne pouvait naître;
Il ne vient point d’autrui, puisque Dieu seul est maître:
Il existe pourtant. O tristes vérités!
O mélange étonnant de contrariétés!
Un Dieu vint consoler notre race affligée;
Il visita la terre, et ne l’a point changée!
Un sophiste arrogant nous dit qu’il ne l’a pu;
« Il le pouvait, dit l’autre, et ne l’a point voulu:
Il le voudra, sans doute »; et, tandis qu’on raisonne,
Des foudres souterrains engloutissent Lisbonne,
Et de trente cités dispersent les débris,
Des bords sanglants du Tage à la mer de Cadix.
Ou l’homme est né coupable, et Dieu punit sa race,
Ou ce maître absolu de l’être et de l’espace,
Sans courroux, sans pitié, tranquille, indifférent,
De ses premiers décrets suit l’éternel torrent;
Ou la matière informe, à son maître rebelle,
Porte en soi des défauts nécessaires comme elle;
Ou bien Dieu nous éprouve, et ce séjour mortel
N’est qu’un passage étroit vers un monde éternel.
Nous essuyons ici des douleurs passagères:
Le trépas est un bien qui finit nos misères.
Mais quand nous sortirons de ce passage affreux,
Qui de nous prétendra mériter d’être heureux?
Quelque parti qu’on prenne, on doit frémir, sans doute.
Il n’est rien qu’on connaisse, et rien qu’on ne redoute.
La nature est muette, on l’interroge en vain;
On a besoin d’un Dieu qui parle au genre humain.
Il n’appartient qu’à lui d’expliquer son ouvrage,
De consoler le faible, et d’éclairer le sage.
L’homme, au doute, à l’erreur, abandonné sans lui,
Cherche en vain des roseaux qui lui servent d’appui.
Leibnitz ne m’apprend point par quels noeuds invisibles,
Dans le mieux ordonné des univers possibles,
Un désordre éternel, un chaos de malheurs,
Mêle à nos vains plaisirs de réelles douleurs,
Ni pourquoi l’innocent, ainsi que le coupable,
Subit également ce mal inévitable.
Je ne conçois pas plus comment tout serait bien:
Je suis comme un docteur; hélas! je ne sais rien.
Platon dit qu’autrefois l’homme avait eu des ailes,
Un corps impénétrable aux atteintes mortelles;
La douleur, le trépas, n’approchaient point de lui.
De cet état brillant qu’il diffère aujourd’hui!
Il rampe, il souffre, il meurt; tout ce qui naît expire;
De la destruction la nature est l’empire.
Un faible composé de nerfs et d’ossements
Ne peut être insensible au choc des éléments;
Ce mélange de sang, de liqueurs, et de poudre,
Puisqu’il fut assemblé, fut fait pour se dissoudre;
Et le sentiment prompt de ces nerfs délicats
Fut soumis aux douleurs, ministres du trépas:
C’est là ce que m’apprend la voix de la nature.
J’abandonne Platon, je rejette Épicure.
Bayle en sait plus qu’eux tous; je vais le consulter:
La balance à la main, Bayle enseigne à douter,
Assez sage, assez grand pour être sans système,
Il les a tous détruits, et se combat lui-même:
Semblable à cet aveugle en butte aux Philistins,
Qui tomba sous les murs abattus par ses mains.
Que peut donc de l’esprit la plus vaste étendue?
Rien: le livre du sort se ferme à notre vue.
L’homme, étranger à soi, de l’homme est ignoré.
Que suis-je, où suis-je, où vais-je, et d’où suis-je tiré?
Atomes tourmentés sur cet amas de boue,
Que la mort engloutit, et dont le sort se joue,
Mais atomes pensants, atomes dont les yeux,
Guidés par la pensée, ont mesuré les cieux;
Au sein de l’infini nous élançons notre être,
Sans pouvoir un moment nous voir et nous connaître.
Ce monde, ce théâtre et d’orgueil et d’erreur,
Est plein d’infortunés qui parlent de bonheur.
Tout se plaint, tout gémit en cherchant le bien-être:
Nul ne voudrait mourir, nul ne voudrait renaître.
Quelquefois, dans nos jours consacrés aux douleurs,
Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs;
Mais le plaisir s’envole, et passe comme une ombre;
Nos chagrins, nos regrets, nos pertes, sont sans nombre.
Le passé n’est pour nous qu’un triste souvenir;
Le présent est affreux, s’il n’est point d’avenir,
Si la nuit du tombeau détruit l’être qui pense.
Un jour tout sera bien, voilà notre espérance;
Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion.
Les sages me trompaient, et Dieu seul a raison.
Humble dans mes soupirs, soumis dans ma souffrance,
Je ne m’élève point contre la Providence.
Sur un ton moins lugubre on me vit autrefois
Chanter des doux plaisirs les séduisantes lois:
D’autres temps, d’autres moeurs instruit par la vieillesse,
Des humains égarés partageant la faiblesse,
Dans une épaisse nuit cherchant à m’éclairer,
Je ne sais que souffrir, et non pas murmurer.
Un calife autrefois, à son heure dernière,
Au Dieu qu’il adorait dit pour toute prière:
« Je t’apporte, ô seul roi, seul être illimité,
Tout ce que tu n’as pas dans ton immensité,
Les défauts, les regrets, les maux, et l’ignorance.
Mais il pouvait encore ajouter l’espérance.



[Pois é, andava eu a «foçar» tudo e mais alguma coisa procurando uma obra do Voltaire de 1756 sobre, pasme-se, história das Nações, quando me surge apenas e só o Voltaire integral... apenas e só um site em francês com as obras completas deste grande filósofo... está lá tudo, inclusivamente o Poema sobre o desastre de Lisboa, que é como quem diz, sobre o Grande Terramoto de 1755]


Para quem precise ainda tem mais umas «coisinhas»: http://www.voltaire-integral.com/

07 janeiro 2008

Summer Wine

My eyes grew heavy and my lips they could not speak

I tried to get up but I couldn't find my feet





[original de Nancy Sinatra, nova versão de Ville Valo com Natalia Avelon. Banda sonora do filme Das Wilde Leben]

02 janeiro 2008

a vida nova



um dia li um livro e toda a minha vida mudou

quando expus de novo o rosto à luz que jorrava do livro, o meu espírito já não era senão uma página em branco num caderno aberto à minha frente. e era assim que todo o conteúdo do livro se imprimia na minha alma


Sinopse: Osman, um jovem universitário de Istambul, descreve o assombro da sua iniciação à idade adulta. Obcecado com este livro mágico, que lhe parece mostrar a sua própria vida num outro universo, Osman lê-o com fervor, noite após noite, e apaixona-se por uma lindíssima jovem, Janan. Este livro promete revelações luminosas e terríveis, para além da compreensão de Osman. Movido por um impulso incontrolável, o jovem abandona tudo, para reencontrar a sua amada e descobrir os segredos mais obscuros que o livro encerra, viajando de autocarro em autocarro, até ao coração inóspito da Turquia rural. Num país suspenso entre o Oriente e o Ocidente, as personagens deste livro vivem aventuras quase míticas numa demanda que reflecte com talento a visão do mundo do autor. Prémio Nobel da Literatura 2006.


Vida Nova é uma obra profundamente melancólica e desiludida, que retrata um homem sem rumo em busca de um amor que parece estar ali mesmo ao lado e que, no entanto, por mais que estenda a mão, não consegue alcançar. É uma triste história de amor, de um homem que se vê vergar ao peso do seu amor, por não poder entregá-lo à mulher que ama. É a história de alguém que acreditou num mundo perfeito, que existia um sentido para a vida, que algures no fim de uma viagem de autocarro estariam as respostas a todas as perguntas da humanidade.É um livro que viaja implacavelmente aos recantos mais obscuros da mente de um homem perdido, e que nos mostra como é fácil perdermo-nos na estrada.

Este jardim árido e sem limites era bordejado de um dos lados pela estrada asfaltada coberta de estilhaços de vidro e, do outro estendia-se, ainda invisível, rumo ao país sem regresso. Convencido de que se tratava do país silencioso e de uma tepidez paradisíaca que, desde havia semanas, pairava vagamente na minha imaginação, avancei num passo decidido para a noite de veludo, caminhei como um sonâmbulo, mas estava bem acordado, os meus pés já não tocavam o chão. Talvez porque já não tinha pés, talvez porque já não me lembrava de nada, estava ali, pura e simplesmente, com o corpo e o espírito entorpecidos. Cheio de mim, unicamente de mim.


“O Amor é a necessidade de abraçar com muita força alguém e de querer estar sempre do seu lado. É o desejo de esquecer o mundo exterior quando se abraça esse alguém. È a necessidade de descobrir um refúgio seguro para a alma.”


[Até onde pode uma resolução mudar uma vida? Até onde pode ir a teimosia de alguém que diz querer uma nova vida? até onde aguentamos por amar alguém?]